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Rentrer sortir # Lézardes du mexique

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octobre 16, 2015 par Isabelle

Rentrer, sortir, rentrer, sortir, chez lui c’est un réflexe ancestral majeur pour le cerveau reptilien chez le mâles, pareil que pour les lézards du Mexique.

Levi Strauss expliquait cela très bien dans se traités d’anthropologie, en ce que l’homme jubile du mouvement réflexe. On n’est plus dans le désir mais le plaisir pur, mécanique, comme un piston dans un moteur à cylindre, clac, clac, clac, clac, une foreuse dans un champ de puits de pétrole, réglé comme une horloge, clac, clac, clac, clac. Ca fonctionne tout seul et l’interaction avec le cerveau est rompue. Plus de réflexion, plus de pensée, plus d’intelligence, juste ce va et vient permanent et rythmé. Et là le gars il a le cerveau comme du mou de veau jusqu’au moment où il pousse un grognement de singe, parce que là, il ne l’a pas encore tué le singe. Et hop, il propulse sa semence d’un seul coup d’un seul e et il s’endort, un peu minable, dans la position du poulpe amorphe et gluant, sauf qu’il a un grand sourire béat. Et plus tard au réveil, il est hyper fier de lui comme s’il avait remporté à lui tout seul la bataille d’Hastings. On appelle cela le syndrome de la grosse….tête.

Texte que j’ai écrit pour la pièce Les Lézardes du Mexique, adaptée des gens intelligents de Marc Fayet, mis en scène par Olivier Macé.


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